20h20

Je sors d'un temple de la consommation de masse à savoir l'hypermarché et je suis de plus en plus dégoûtée de ce genre d'endroit. J'y suis allée pour acheter des produits que je ne trouve pas dans mon discount ou dans mon supermarché habituels, des choses genre de très grands lacets solides, des épingles à nourrice ou du scotch pour les cartons.

Pour autant je n'y vais pas avec plaisir. Ces endroits ne sont étudiés que pour vous faire dépenser votre agent. Une profusion orgiaque de produits, de nourritures et d'articles dont on a pourtant souvent pas besoin. J'étais partie pour acheter cinq produits et je suis revenue avec le double. Bien sûr j'en aurai l'utilité d'ici quelques jours et j'évite aussi un déplacement supplémentaire (ce qui n'est pas à négliger lorsque l'on est piéton).

Mais la pizza traiteur était inutile. En l'occurrence j'avais très faim dans le magasin (niveau crampes d'estomac) et ne j'ai pas pu résister à cette odeur que l'on humait dix rayons avant la boutique du pizzaiolo. J'ai acheté une mâche pour accompagner ma pizza mais quand même ... Ceci dit, maintenant que c'est fait, je vais m'efforcer de goûter, de prendre mon temps, d'apprécier mon repas.

Une dernière chose que je ne supporte pas dans ces magasins, ce sont les écrans de chaque caisse qui diffusent de la publicité face aux clients. En attendant quinze minutes à une caisse, on regarde, on a que ça d'intéressant devant les yeux (ou sinon c'est les parfums des chewing gum, les lots de bic et les cartes prépayées de téléphone). Tous ces trucs m'horripilent et j'ai des envie de violence à coups de batte de base-ball quand je regarde ces choses.

L'hypermarché pour un addict à la bouffe, c'est l'enfer en vrai ; j'ai eu des envies spontanées de nourriture à au moins une quinzaine de reprises en une demi-heure de magasin. A PROSCRIRE des modes de consommation surtout quand on le ventre qui gargouille (comme en ce moment).